POUR GARDER TRACE DES OBSERVATIONS

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montage : Leo Aerts, Belgique

Leo écrit: Dans les années 1970, il n'existait ni webcam, ni CCD, ni appareil photo reflex numérique, ni aucun support physique permettant d'obtenir des images à haute résolution. La seule façon de faire était de prendre de bons repères en observant et de les retranscrire sur papier sous forme de dessin. Tout dans la tête, avec simplement l'aide d'un crayon.

Les exemples de dessins lunaires de Léo qui sont présentés ici datent des années 1970. Parmi eux, certains sont faciles à identifier, d'autres moins. Le coup de crayon est excellent et montre plus de détails que ce qu'on obtenait d'habitude par photographie - il suffit pour s'en convaincre de jeter un oeil sur des numéros de l'époque de la revue Sky and Telescope où l'on remarque la faible qualité des clichés d'alors. Il y avait tout de même du beau travail effectué, en particulier chez les amateurs français (1). L'ouvrage de Jean Dragesco (1995) est le point d'orgue de photographies du système solaire à haute résolution obtenues sur films argentiques (2). Il est probable que dans le futur un astronome amateur qui regardera les LPOD de 2014 sourira gentiment en se disant que c'était pas trop mal pour l'époque, mais à mille lieues de ce que les détecteurs modernes, les télescopes et les logiciels qu'il utilise permettent d'obtenir comme qualité. Ou même mieux, il n'aura qu'à regarder par la fenêtre pour profiter de la vue que lui offre la Lune sur laquelle il est venu passer ses vacances.

(1) NDT 1: et cela est toujours d'actualité ! :) :)
(2) NDT 2: sans oublier, en ce qui concerne exclusivement la Lune, le célèbre ouvrage de Georges Viscardy "Atlas photographique de la Lune" paru en 1985.

Chuck Wood
(traduction Claude Navarro)


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